Conseils de voyage à Bali d’un franco-indonésien

Bonjour, je me présente Kévin Sudira, admin de ce site et auteur de cet article débuté en 2024. J’essaierai autant que possible de le mettre à jour. N’hésitez pas à me faire part de toute erreur ou donnée obsolète dans les commentaires.

Je souhaite vous partager quelques uns de mes conseils, en espérant qu’ils complèteront vos recherches en vue de votre voyage sur « l’île des dieux ».

Date de dernière modification : Mai 2024

Lieux à visiter

Au risque de faire écho à vos propres recherches, voici quelques lieux que j’ai trouvé intéressant :

• Temple d’Uluwatu avec ses falaises et les singes (pensez à enlever vos bijoux). Possibilité d’assister à des représentations de Barong dance ou Kecak dance sur fond de coucher de soleil.
• Temple de tanah lot. Magnifique aussi au coucher du soleil. Entrée payante dans les 75k il me semble.
• Dreamland beach
• Rizières de tegalalang et jatiluwih
• Forêt des singes à Ubud
• Marché d’Ubud
• Temple sur l’eau de Bedugul
• Nombreuses cascades magnifiques telle que tegenungan
• …

Formalités

Pour entrer sur le territoire indonésien, vous aurez besoin d’un Visa. Le classique dure 30 jours et est renouvelable 1 fois. Je vous conseille de le prendre à l’avance dans sa version e-visa, qu’ils appellent « evoa » pour evisa on arrival. La démarche est à effectuer sur le site officiel https://molina.imigrasi.go.id/ . N’allez pas sur les autres sites qui vous proposeront des arnaques ou bien la même chose avec commission je suppose. Vous pourrez payer en ligne et obtenir votre visa électronique. Dans les faits, il sera rattaché à votre passeport (qui doit avoir au moins 6 mois de validité à votre arrivée), ainsi lorsque qu’à l’arrivée vous passerez les portails de vérification de passeport automatique avec caméra, votre visa sera automatiquement reconnu comme étant associé à vous. Vous vous éviterez ainsi la longue file d’attente des prises de visa on arrival classiques.

Une fois cette étape passée, vous pourrez récupérer vos précieux bagages soute. Ensuite vient une étape qui n’existait pas précédemment, la saisie informatique de vos déclarations de biens entrants sur le territoire. Vous vous souvenez du film « rien à déclarer ». Eh bien ici on vous demandera quoi qu’il arrive, de remplir une déclaration en ligne, qui vous imprimera (si vous le faites sur les PC mis à disposition, un QR code à présenter au prochain guichet). Cette étape est obligatoire. (On vous y demandera votre première adresse de résidence).

Enfin, il a été mis en place une taxe d’arrivée s’intitulant « I love Bali », d’une valeur de 150k… qui n’est en fait pas du tout obligatoire et non réclamée (oui oui je me suis fait avoir en la payant en ligne à l’avance…)

Internet sur place

Pour ma part, lors de ce voyage, j’ai pris une carte sim de l’opérateur smartfren directement à l’aéroport. Moins chère que ses concurrents mais aussi moins performante (couverture, congestion, débit, latence) que ses concurrents. Je vous conseille l’opérateur Telkomsel qui me semble plus à l’image de Orange chez nous avec notamment leur « Tourist prepaid card » vous offrant 25GB pour 150k.

Pas besoin de minutes d’appel ou de SMS, ici tout le monde utilise WhatsApp. Concentrez vous donc sur les gigas. A confirmer mais je suppose que vous pourrez recharger votre Tourist prepaid card lorsque vous aurez consommé vos gigas.

A savoir qu’il est normal qu’on vous demande votre numéro de passeport pour acheter votre carte sim, les indonésiens ont aussi besoin de présenter leur KTP (carte d’identité indonésienne) pour acheter une carte sim. C’est une mesure visant à limiter le nombre de cartes sim en circulation et les réattributions de numéros incessants.

Déplacements

Beaucoup d’embouteillages à Bali, essentiellement au sud de l’île, je vous conseille donc vivement d’effectuer un maximum de trajets à moto/scooter (quand vous n’avez pas vos valises à porter). Vous gagnerez énormément de temps.

Pour cela, vous pouvez soit louer un scooter/moto, soit utiliser les services de taxi à scooter. Télécharger les applications gojek et grab pour cela. A titre indicatif, le coût d’une course de Jimbaran à Seminyak est d’environ 45k pour environ 30min de trajet.

Déplacements longue distance

Si vous souhaitez aller à Java par exemple, j’ai utilisé l’application locale traveloka pour réserver billets d’avion interne, bus longue distance.

Monnaie

La monnaie locale est la roupie indonésienne et s’échange actuellement au taux de 17000 idr pour 1€. L’argent liquide reste encore le moyen de paiement principal.

Les money changées sont légions, et vous pourrez y échanger votre liquide de Euro vers Roupiah (idr). Vous verrez que leurs taux sont différents de l’un à l’autre. Gare aux arnaques. Refaites bien vos calculs et comptez les billets devant la personne et une fois que les billets sont dans vos mains. Personnellement j’évite cette méthode dorénavant et préfère retirer directement des roupies (idr) aux distributeurs.

Ainsi, pour vos dépenses à Bali, je vous conseille d’avoir une banque française telle que Fortuneo qui propose des retraits à l’étranger sans frais. (Allez hop, c’est le moment où le gars partage son code de parrainage 😁, le miens c’est 13441973 , merci pour le soutien pour l’article). Cette banque vous proposera également des cartes virtuelles utiles pour effectuer des paiements en ligne sur des sites indonésiens, toujours sans frais et en toute sécurité.

Les distributeurs locaux (certains) pourraient aussi vous proposer des frais additionnels pour les retraits. Pour cela, je vous conseille les distributeurs de la banque BNI qui n’en prennent pas.

Retirer aux distributeurs de billets (ATM) est aussi une meilleure alternative aux money changers car ils utilisent le taux de change interbancaire officiel, qui est plus intéressant que les taux des money changers. 17300 contre 17000 au moment où j’écris ces lignes.

Logement

Utiliser Agoda (site local) et Booking pour vos recherches et réservations, couplé à Google maps pour les avis.

Orde d’idée de prix

Ces prix sont issus de ma propre expérience et généralement dans des enseignes plutôt locales que touristiques.